C'est toujours avec plaisir que nous voyons le gazon reprendre des couleurs. Après un hiver trop long. Les bandes de tonte sur les fairways, les bunkers manucurés : les signes ne trompent pas. La saison est lancée. Et il n'appartient qu'à nous qu'elle le soit de la meilleure des manières.
Malgré quelques résistances hivernales, le beau temps fait sa place. Les sols se réchauffent, la végétation démarre. Il faut profiter de la nature renaissante. L'usure, l’hétérogénéité de la couverture gazonnée, la densité incertaine ne seront bientôt plus qu'un souvenir. C'est le sens des fertilisations, aérations, roulages entrepris ce mois-ci.
Greens
Fertilisations liquides, granulés, top-dressing, sablage, décompactage, carottage : nous avons employé les grands moyens. Comme chaque fois à cette période.
Les fertilisations liquides ont jouées leur rôle. Celui de réveiller le gazon. Après quatre mois de jeu sur des surfaces en dormance, les pitchs, le piétinement, l'usure des crampons ont mis à mal la qualité des greens. Mars et ses températures printanières est idéal pour réparer les dommages subis. Une vigoureuse fertilisation en granulés a été utilisée pour lancer le processus de cicatrisation. Nous avons veillé à employer une forme d'azote faisant croître de préférence les racines. Renforçant ainsi la tendance saisonnière à l'allongement racinaire.
Le carottage et le décompactage ont été plus importants que les précédents. C'était nécessaire.
A l'Estérel nous avons décompacté avec des broches de diamètre conséquent. Le mouvement latéral de ces broches a fracturé la couche dure et dense située à 13 cm de profondeur. Pour restaurer une bonne circulation de l'eau et de l'air dans toute l'épaisseur du substrat. Ce n'est qu'à ce prix que la plante aura une longueur d'enracinement suffisante pour subvenir à ses besoins hydriques durant l'été.
Pour l'Académie le traitement a été différent. Un peu de feutre s'était accumulé dans les premiers cm du sol. Pour y remédier nous avons décidé d'aérer par extraction. Grâce à l'emploi de louchets de 12 mm de diamètre assorti d'une densité de travail de 650 trous/m2, nous avons retiré 8 % du feutre.
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| Le mouvement des broches du décompacteur fracture la structure compacte des sols. |
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| A l'Académie, la chasse au feutre a commencé |
Les tees
Ils sortent très bien de l'hiver. Une fertilisation en granulés a été épandue et la végétation a bien reprise.
Lorsque les températures seront optimales nous regarnirons ou plaquerons certains plateaux qui se sont clairsemés durant l'hiver.
Le décompactage d'octobre dernier fait encore son effet. La croissance supérieure du gazon au droit des fentes en est la preuve. Tout comme l'abondant chevelu racinaire. Un signe évident d'efficacité.
Alors à quoi bon se priver de bonnes choses ? C'est pourquoi nous avons à nouveau aéré les départs.
Les fairways
Ils sont hétérogènes. Le pâturin annuel pousse peu. Ce qui n'est pas le cas du ray grass. Il s'ensuit des alternances de zones maigres et de zones denses. Ceci est normal en cette période de début de végétation. Les températures encore basses révèlent les optimales de croissance différentes selon les espèces de graminées. Les successions de fuites, de pannes et l'irrégularité de la couverture d'arrosage ont affaiblit le tapis originel de ray grass et de pâturin des près. Du pâturin annuel s'y est inséré en masse. Il faudra attendre quelques semaines pour qu'il entre en végétation active et gagne en densité.
Les bunkers
Remis à neuf, nous avons augmenté la fréquence de ratissage. Pour une meilleure souplesse du sable. Tout en évitant de décompacter les pentes. Pour que les balles roulent au milieu du bunker, plus plat et facile à jouer.
Travaux
Un dernier effort avant que le gazon ne nous harcèle de ses besoins quotidiens. Mars fut intense en matière de travaux.
Incapable de faire entendre raison aux membres irrespectueux envers les mesures de protection mises ne place, et ce même après un marquage très explicite, nous avons dû changer de tactique.
Les avants greens du 1, 2 et du 14 ont été fermés avec des piquets. Le collier du 1, à gauche, où un chemin commençait à se former, a été semé.
Prochaine étape, en cas d'insuccès, l'électrification.
Trop longtemps négligés, les abords du parking et du club ont été taillés, désherbés et nettoyés. Ce n'est pas encore Disneyland, mais ça y ressemble.
Gros coup de nettoyage dans les sous-bois. Tour à tour les zones arborées du 5, entre le 3 et le 4, autour du lac du 5 ont été débarrassées des rejets d'arbustes, des ronciers et des arbres morts qui les encombraient. Il aurait été dommage de se priver de si belles perspectives.
Les mimosas qui gênaient les mises en jeu à l'Académie aux tees 6 et 8 ont été coupés.
Toujours à l'Académie, à la faveur d'un temps sec, les dégâts de sangliers ont été semés.
Enfin, que ne serait l'Estérel sans ses problèmes d'arrosage. Une fuite au 16 et une au 9 à déplorer. Mais une nouvelle crépine autonettoyante installée à l'aspiration de la station de pompage au 5. Pour que l'eau ne manque jamais
Prévisions pour le mois prochain
De la tonte, beaucoup de désherbage, des top-dressings, des roulages : le parcours enfilera ses plus beaux habits.
Quelques travaux quand même : le semis des roughs au 6 et le tranchage des racines de pins qui assèchent les greens.
Business as usual !
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| Un gazon plus vigoureux sur les anciennes fentes d'aération |
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| Un beau chevelu racinaire dans les fentes d'aération |
Les fairways
Ils sont hétérogènes. Le pâturin annuel pousse peu. Ce qui n'est pas le cas du ray grass. Il s'ensuit des alternances de zones maigres et de zones denses. Ceci est normal en cette période de début de végétation. Les températures encore basses révèlent les optimales de croissance différentes selon les espèces de graminées. Les successions de fuites, de pannes et l'irrégularité de la couverture d'arrosage ont affaiblit le tapis originel de ray grass et de pâturin des près. Du pâturin annuel s'y est inséré en masse. Il faudra attendre quelques semaines pour qu'il entre en végétation active et gagne en densité.
Les bunkers
Remis à neuf, nous avons augmenté la fréquence de ratissage. Pour une meilleure souplesse du sable. Tout en évitant de décompacter les pentes. Pour que les balles roulent au milieu du bunker, plus plat et facile à jouer.
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| La ratissage "sélectif" des bunkers |
Un dernier effort avant que le gazon ne nous harcèle de ses besoins quotidiens. Mars fut intense en matière de travaux.
Incapable de faire entendre raison aux membres irrespectueux envers les mesures de protection mises ne place, et ce même après un marquage très explicite, nous avons dû changer de tactique.
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| Un marquage des plus clair, mais inefficace |
Prochaine étape, en cas d'insuccès, l'électrification.
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| Les dégâts suite au piétinement le long du collier du 1 ont été réparés |
Gros coup de nettoyage dans les sous-bois. Tour à tour les zones arborées du 5, entre le 3 et le 4, autour du lac du 5 ont été débarrassées des rejets d'arbustes, des ronciers et des arbres morts qui les encombraient. Il aurait été dommage de se priver de si belles perspectives.
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| Le sous-bois entre le 3 et le 4 |
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| A gauche du 5 |
Toujours à l'Académie, à la faveur d'un temps sec, les dégâts de sangliers ont été semés.
Enfin, que ne serait l'Estérel sans ses problèmes d'arrosage. Une fuite au 16 et une au 9 à déplorer. Mais une nouvelle crépine autonettoyante installée à l'aspiration de la station de pompage au 5. Pour que l'eau ne manque jamais
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| Une belle crépine toute neuve pour la station de pompage |
De la tonte, beaucoup de désherbage, des top-dressings, des roulages : le parcours enfilera ses plus beaux habits.
Quelques travaux quand même : le semis des roughs au 6 et le tranchage des racines de pins qui assèchent les greens.
Business as usual !
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