L'objectif cette semaine était ambitieux, car il ne s'agissait pas uniquement de décompacter les greens, mais aussi les colliers et les tabliers.
En effet, depuis 6 mois, sur ces zones, nous avons débuté un travail spécifique pour améliorer leur fermeté, leur densité et leur résistance à l'usure.
Environ 60 tonnes de sable épandues |
Vitesse maxi 1,5 km/h. Attention aux excès ! |
Cette machine, par un mouvement de bêchage, a brisé la couche compacte située à 13 cm de profondeur. Le drainage des greens en sera grandement facilité.
Pas de déformation malgré un sol fortement travaillé |
Évoluant dans un milieu mieux pourvu en air, les racines vont pouvoir explorer un plus grand volume de sol. Elles alimenteront mieux la plante en eau et en éléments nutritifs. Il sera alors possible de réduire les fréquences d'arrosage. Les conditions de jeu s'en trouveront améliorées en terme de fermeté, de régularité et de vitesse.
Dans une dizaine de jours, tout ceci sera oublié |
Toute cette succession d'opérations s'est parfaitement déroulée, grâce à l'implication de tous. Nous avons bien eu le pneu du sableur qui a éclaté, mais nos collègues de Saint Maxime nous ont dépanné.
Nous nous sommes aussi aperçu que certaines canalisations n'étaient pas à la profondeur à laquelle elles auraient dû être !
Des canalisations d'arrosage un peu trop près de la surface |
Malgré le terrain très humide, nous avons repris les tontes car le gazon, à la faveur des températures en hausse et de la dernière fertilisation, était haut.
Le travail dans les roughs était le plus difficile. Nous nous sommes concentrés sur les zones accessibles.
Nous avons aussi commencé le débroussaillage des fossés où il ne faisait pas bon de perdre sa balle.
En fin de semaine, le soleil avait fait son effet et nous avons été capables de tondre les fairways, non sans laisser quelques déchets de tonte.
Petit à petit ce que nous mettons en place commence à porter ses fruits. Mais il nous reste encore quelques travaux à réaliser pour compléter notre programme hivernal d'amélioration. A suivre ...
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