10 juillet 2016



Il y a des semaines comme ça où rien ne va. Des semaines où il faut résoudre les problèmes un à un. Et passer à autre chose. Sans regarder en arrière. Avec persévérance et confiance.

Depuis que nous avons installé la cage, nous avons capturé un sanglier. Mais il en reste d'autres. Un peu moins d'une dizaine. Et, comme pour se venger de s'être saisi de l'un des leurs, ils ont multiplié les dégâts. Au 7, 8, 11, 12, 13, 14,16 et 17. Sans parler des abords du putting. 
A chaque fois nous avons fait le maximum pour réparer au plus vite les dommages. Au détriment des tontes. 
Chaque jour nous affinons notre technique de piégeage. Il le faut, car cette situation ne doit pas perdurer plus longtemps.



S'il n'y avait que les sangliers... Mais l'arrosage a refait des siennes. Comme souvent. Une fuite au départ du 2 a été plus difficile que prévu à réparer. Il n'y parait peut être pas sur la photo, mais il faut une échelle pour descendre dans le trou !



La chaleur commence à laisser des traces sur le parcours. Dans ces conditions extrêmes, les limites de notre système d'arrosage paraissent évidentes. Sur les fairways, à intervalles réguliers, de grandes zones sèches sont apparues ces derniers jours.


Il y a aussi ce gazon sec près des arroseurs. L'effet Donut comme l'appellent les américains. Ces signes sont la preuve d'un manque de portée des asperseurs. En effet, la pleine dose d'eau est atteinte lorsqu'un arroseur, avec son jet, recouvre celui qui lui est proche. Ainsi, si la portée est trop courte, même de quelques mètres, le gazon, quand l'été est trop rigoureux, brûle. Près des arroseurs ou en milieu de fairway, entre deux lignes d'arrosage.



Le lac de l'Académie ne remontait toujours pas. Et les restrictions d'eau instaurées pour permettre son remplissage commençaient à sérieusement assécher les fairways. Comme le montre la photo ci-dessous.


Nous avons poussé nos investigations plus avant. Pour nous apercevoir que la vanne contrôlant l'approvisionnement en eau du bassin ne fonctionnait pas correctement. Un peu de rouille, d'usure et de vétusté. En manipulant un robinet par-ci, une vis de réglage par-là, nous avons réussi à lui faire donner son plein débit. Ce sont les fairways qui vont être content.



Il y aussi des choses qui fonctionnent bien à l'Estérel. Comme les greens, dont les conditions de jeu sont excellentes. L'enracinement très profond est la preuve de leur bonne santé.





Quand tout va bien, il est bien joli votre parcours !




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